Sérigraphie

Tout débute grâce à un ordinateur et une imprimante. Des films, sortes de pellicules comportant chacun une partie du logo, sont imprimés. Ils correspondent aux différentes couleurs du logo à marquer (dans la limite de 4 couleurs). Toutefois, si votre textile est plus foncé que le marquage, alors un film supplémentaire est imprimé pour l’apprêt (que l’on applique avant !). On appelle aussi cela une base. Elle permet d’isoler les encres du textile afin que les couleurs du marquage ressortent de façon éclatantes sur textiles foncés.

Vient ensuite l’opération d’insolation : elle transforme les films en écrans. Ces écrans, une fois insolés, laisseront passer l’encre de sérigraphie. L’insolation consiste à superposer le film et le tissu poreux (l’écran) puis de projeter une grande quantité de lumière sur l’ensemble. Cette opération réalisée, on retire le film, et l’écran (le tissu poreux) est devenu un pochoir avec deux zones : une zone opacifiée et une zone claire à travers laquelle l’encre marquera le t-shirt.

L’insolation achevée, débute alors la production. Elle se fait sur des carrousels. Notre atelier de Barentin en possède plusieurs types :
Les carrousels manuels où un opérateur fait tourner lui-même votre textile sur la machine et y appose l’encre.

Les carrousels automatiques où la machine se charge de la production et les opérateurs sont présents en début et fin de cycle pour installer puis retirer le textile.

Lors la production, les différents écrans sont disposés sur les bras du carrousel et vos pièces textiles sont disposées sur des jeannettes (gabarits représentant un buste à plat) et en route pour l’aventure !

Les couleurs sont appliquées les unes après les autres sur votre vêtement grâce à de l’encre dont la texture proche de celle de la mayonnaise permet une tenue avant séchage.

Une fois la ou les couleurs appliquées, votre textile parcourt un tunnel chauffant au bout duquel le logo ressort sec, chaud et surtout aussi beau que vous le pensiez.
Fin de route pour votre vêtement mais le cadre, lui, part à la ‘‘destruction’’ : le tissu poreux est nettoyé pour être réutilisé alors que le film est détruit.